Un nouveau rapport présente des données internationales sur la privatisation de la collecte des déchets solides et conclut que les faits ne démontrent pas que la privatisation permet de diminuer les coûts.
L’étude du Centre canadien de politiques alternatives conclut que la collecte des déchets privatisée est coûteuse pour les gouvernements pour deux raisons principales. Quelques grandes sociétés ont tendance à dominer la région, ce qui entraîne une très faible concurrence réelle. Il est également coûteux de surveiller et de faire appliquer les règles par les entrepreneurs privés, dans le secteur des déchets solides.
Pour les municipalités qui ont recours à une combinaison de services publics et privés, le rapport fournit un avertissement clair que davantage de sous-traitance ne permettra pas de faire des économies ni d’améliorer la qualité du service. Les conclusions de cette étude soulignent l’importance de l’expertise interne pour mettre un terme aux coûts très élevés des entrepreneurs.