Ce que nous avons entendu
- 83 % du personnel des bibliothèques ressentent de l’insécurité au travail au moins occasionnellement.
- 77 % disent que la pénurie de personnel augmente la dangerosité du travail – les quarts de travail en solitaire et les équipes réduites isolent les travailleuses et travailleurs, ce qui les vulnérabilise.
- 65 % ont eu à composer le 9-1-1 à la suite d’un incident au travail.
- 90 % doivent régulièrement faire face à des risques biologiques (ex. aiguilles, sang, excréments humains).
- 70 % affirment qu’il n’y a pas eu de rencontres ou de suivis après des incidents violents ou traumatiques.
Une tendance se dégage clairement de ces résultats : le personnel des bibliothèques publiques doit souvent gérer lui-même des situations d’urgence sans avoir les ressources ni les renforts nécessaires.
Pourquoi il faut agir
Si les travailleuses et travailleurs des bibliothèques ne sont pas en sécurité, les gens qui fréquentent ces établissements ne le sont pas non plus.
Il faut donc protéger les personnes qui s’occupent de ces lieux publics. Le SCFP réclame de vrais investissements dans le personnel, la formation et les systèmes de soutien afin de faire des bibliothèques des endroits sûrs et accessibles pour toute la population.
« Il faut que ça change. La violence ne fait PAS partie de ma description de tâches. »
– Membre du SCFP travaillant dans une bibliothèque, dans une réponse au sondage
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