Réunion du Conseil exécutif national
Les 24 et 25 septembre 2014
Résolution du Conseil exécutif national
Appui aux grévistes de la section locale 608 du Centre Naramata de l’Église unie de Colombie-Britannique
LE SCFP NATIONAL DOIT :
- Inciter les divisions provinciales, les sections locales et le conseil des syndicats à écrire au modérateur de l’Église unie du Canada et à l’Assemblée de l’Église unie de la Colombie-Britannique, pour leur demander d’intervenir en vue de trouver une solution juste au conflit du Centre Naramata.
- Inciter les membres du SCFP qui font aussi partie de l’Église unie à discuter de ce conflit de travail avec leur congrégation.
PARCE QUE:
- Jusqu’à maintenant, l’Église unie a choisi de rester à l’écart de la grève au Centre Naramata.
- Les politiques adoptées par l’Église unie favorisent la libre négociation collective et encouragent tous ses organismes à assurer l’application de pratiques de travail équitables, surtout pour les salaires et les conditions de travail, et font passer les besoins des travailleurs avant la circulation des capitaux.
- Le Centre Naramata a proposé de nombreuses concessions à la table de négociation.
- Le Centre Naramata a tenté de sous-traiter le travail de ses employés membres du SCFP, ce qui ferait perdre leur emploi à plus de la moitié d’entre eux.
- Le Centre Naramata a été reconnu coupable de violation de la loi antibriseurs de grève par le Conseil des relations de travail de la Colombie-Britannique.
- Les propositions déposées pendant les négociations et le projet de sous-traitance ne sont pas essentielles à la viabilité du Centre et sont contraires à la politique de l’Église unie.
- Depuis 1976 et jusqu’au présent conflit de travail, les relations entre le SCFP et le Centre Naramata étaient extrêmement harmonieuses.
- Les membres sont en grève depuis le 15 mai ; aucuns pourparlers ne sont prévus et le conflit s’éternise.