Les éducatrices de la petite enfance (ÉPE), les aides-éducatrices (AÉ) et le personnel de soutien des trois garderies du YMCA-YWCA de la région de la capitale nationale se sont entendus sur un contrat qui permettra de prodiguer des soins stables et fiables aux enfants inscrits à ces garderies.
Cette semaine, les syndiqués des garderies Taggart Family Y, Ruddy Family Y et Avalon Public School ont ratifié une convention collective de trois ans qui leur accorde de modestes augmentations de salaire, des vacances plus généreuses, une meilleure reconnaissance de l’ancienneté et une plus grande flexibilité avec les congés de maladie et les congés spéciaux.
Les représentants du YMCA-YWCA de la région de la capitale nationale ont eux aussi ratifié ce contrat.
Cette ronde de négociations entre le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et le YMCA-YWCA s’est déroulée dans un tout autre climat que celle de l’an dernier, où les employés de garderie avaient observé deux jours de grève.
« Le projet de loi 148 et les nouvelles normes d’emploi attendues l’an prochain nous ont aidés à conclure un accord équitable pour ces travailleurs, explique Michel Revelin du SCFP. Les améliorations apportées par ce projet de loi nous ont permis de concentrer nos efforts sur l’obtention d’autres gains. » Le SCFP représente les employés des garderies du YMCA-YWCA de la région de la capitale nationale.
« Cette ronde de négociation constructive s’est déroulée dans le respect, ajoute M. Revelin, ce qui a permis d’aboutir à un contrat équitable qui reconnaît la valeur du travail de nos membres. Nous sommes convaincus que cette convention collective contribuera à la stabilité et à la qualité des services de garde d’enfants au YMCA-YWCA. »