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Les mamans aux chefs de parti : « Promettez d’élargir l’accès aux services de garde ou je ne vote pas pour vous »

TORONTO, ONMême si la création d’emploi occupe toute l’attention dans la campagne électorale ontarienne, pour les parents comme Brooke Richardson, mère de trois jeunes enfants et étudiante au doctorat, cette élection porte d’abord et avant tout sur les garderies.

« Que feront les chefs, s’ils sont élus, pour accroître le nombre de places abordables, sans but lucratif, et maintenir les garderies ouvertes? », a-t-elle demandé dans une conférence de presse organisée aujourd’hui devant l’Assemblée législative ontarienne.

Mme Richardson assistait à la conférence, parmi d’autres parents et des éducatrices de la petite enfance. Elle a déclaré que le chef qui veut leur vote devra faire mieux en matière de services de garde, à commencer par s’engager à investir substantiellement dans l’érection d’un vrai réseau de garderies abordables accréditées.

On parle ici de renforcer les normes de qualité et de sécurité et d’augmenter le salaire des éducatrices : « C’est important, l’emploi, a ajouté Mme Richardson, mais on ne peut pas parler d’emploi et d’économie tout en fermant les yeux sur le fait que les parents ont besoin de places en garderie pour aller travailler, étudier ou se former. Or, la situation des garderies est désastreuse. On compte des dizaines de milliers de familles sur les listes d’attente, alors qu’une place en garderie coûte plus cher que les frais de scolarité à l’université. Quant aux garderies communautaires, elles sont nombreuses à vivoter de peine et de misère; certaines doivent même fermer leurs portes. Une vingtaine de garderies municipales ont cessé leurs activités en raison du financement famélique versé par le gouvernement ontarien. »

Cette conférence de presse était organisée par la Coalition ontarienne pour l’amélioration des services de garde d’enfants, l’Association of Early Childhood Educators of Ontario, le Syndicat canadien de la fonction publique et Advocates for Progressive Childcare Policy. Ces groupes exhortent les chefs de parti à s’engager à hausser le salaire du personnel de garderie et à investir d’urgence 300 millions de dollars dans le réseau pour empêcher la fermeture d’autres garderies. Ils réclament aussi un nouveau projet de loi afin de resserrer les exigences imposées aux garderies non accréditées, le déclenchement des élections ayant fait mourir au feuilleton un projet de loi en ce sens.

Selon ces groupes, le parti qui formera le prochain gouvernement ontarien devra aussi mettre de côté les changements proposés, en décembre dernier, au règlement des garderies. On devrait retenir uniquement les changements qui améliorent la qualité des services dans les limites d’un nouveau cadre politique.

« Faites cela pour les familles et vous aurez mon vote », a conclu Mme Richardson.

Brooke Richardson ​
 416-662-4480

Stella Yeadon
​service des communications du SCFP
 ​416-559-9300