Président national Mark Hancock
Des membres du SCFP de partout au Canada vont se réunir à Toronto en octobre lors de notre 28e congrès national. À cette occasion, nous ferons rapport sur le travail accompli depuis notre congrès de 2015 et nous définirons ensemble nos priorités pour les deux prochaines années.
Nous allons débattre et adopter nos orientations stratégiques, des dizaines de résolutions et un plan de recrutement et d’organisation. Nous allons aussi discuter d’amendements aux règles qui encadrent notre gouvernance : les statuts nationaux.
Au fil des ans, nous avons eu plusieurs débats importants aux congrès, portant sur notre gouvernance. Certains avaient trait aux finances, d’autres portaient sur la représentation sur notre Conseil exécutif national.
Cette année, le Conseil exécutif national a soumis un amendement aux statuts qui vise à ajouter quatre sièges supplémentaires à notre Conseil : des vice-présidences à la diversité pour représenter les personnes handicapées, les travailleurs LGBTTI, les jeunes travailleurs et les femmes.
En ce moment, notre Conseil est principalement basé sur une représentation régionale, et cela sert très bien nos régions.
Tout le temps où j’ai siégé au Conseil exécutif national, j’ai toujours apprécié l’apport des deux vice-présidences à la diversité existantes, particulièrement (mais pas uniquement) leur perspective sur les questions relatives aux personnes racisées et aux travailleurs autochtones. Je reconnais que des voix indispensables manquent lors de nos discussions sur l’état et sur l’avenir de notre formidable syndicat.
À travers le pays, certaines de nos plus importantes batailles ont lieu dans des secteurs et des communautés comptant les travailleurs les plus marginalisés et précaires. Et plusieurs de ces personnes sont des femmes, des travailleurs racisés ou autochtones, des travailleurs LGBTTI, des jeunes et des travailleurs handicapés.
Nous avons la chance de mieux comprendre et de mieux nous battre pour ces membres, en nous assurant qu’il y ait de leurs représentants sur notre Conseil exécutif national qui sont mandatés par le congrès, pour les représenter.
En tant que président national, je sais qu’il est important que l’instance dirigeante de notre syndicat soit plus près d’une juste eprésentation de notre membership. Plus de diversité et plus de perspectives vont enrichir nos discussions et vont nous permettre de prendre de meilleures décisions, pour tous et toutes.
Il est temps de faire ce changement. Ensemble, nous pouvons rendre notre syndicat encore plus fort.