Le SCFP-Saskatchewan est profondément déçu par l’annulation des mesures de sécurité COVID annoncée par le gouvernement.

Au cours des sept derniers jours, la Saskatchewan a enregistré le deuxième plus grand nombre de cas de COVID parmi les provinces et le troisième taux de décès le plus élevé. En outre, la province est avant-dernière au chapitre du pourcentage de population complètement vaccinée.

« Nos hôpitaux ont encore du mal à soigner des centaines de patients COVID-19 », explique Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan. « Le nombre d’éclosions dans les foyers de soins continue d’augmenter. On déplore près de vingt décès parmi les personnes âgées au cours de la dernière semaine, et nos membres des secteurs de la santé et de l’éducation sont rendus au bord de l’épuisement en raison des nombreuses absences. Il est clair que Scott Moe et le gouvernement du Parti de la Saskatchewan font fi de la communauté médicale pour faire plaisir à l’extrême droite. »

La Saskatchewan est la seule province à ne pas avoir restreint les rassemblements ou la capacité des lieux publics depuis juillet 2021. Elle est aussi la première province à lever toutes les mesures de sécurité publique.

« Compte tenu de nos hospitalisations record de la semaine dernière, il est imprudent pour le gouvernement d’être le premier à supprimer la preuve vaccinale et le port du masque obligatoire, estime Mme Henley. De plus, l’abandon des tests, du traçage et de la déclaration des cas quotidiens empêchera individus et organisations de prendre des décisions éclairées. »

Puisque le gouvernement va de l’avant avec la réouverture, le SCFP-Saskatchewan se joint à la Fédération du travail de la Saskatchewan pour exhorter le premier ministre à :

  • abandonner l’idée de mettre fin à l’accès du public aux tests PCR, aux déclarations des cas quotidiens et à la preuve de vaccination ;
  • veiller à ce que travailleurs et travailleuses disposent de l’EPI approprié, y compris une ventilation adéquate ;
  • légiférer dix jours de congé de maladie payé pour tout le monde ;
  • garantir une dotation en personnel sûre dans les hôpitaux, les écoles et les autres services publics.

« Nous en avons tous assez de la COVID-19, mais le gouvernement doit prioriser la sécurité du public, des travailleuses et des travailleurs. J’exhorte tous ceux et celles qui sont bouleversées et frustrées par cette annonce à réclamer à leur député qu’il ou elle prenne la parole pour la sécurité », conclut Judy Henley.