Les syndiqués de la Société de transport de Trois-Rivières se sont présentés en grand nombre au conseil de Ville mardi soir pour avoir des réponses à leurs questions.

Le président du Syndicat, Donald Simard et le conseiller syndical, Mario Fontaine ont questionné le président du Conseil d’administration de la STTR, Monsieur Luc Tremblay, sur le rattrapage salarial accordé aux cadres de la Ville et pouvant aller jusqu’à 39 %.

La question salariale est au cœur du blocage dans cette négociation. Les syndiqués de la STTR réclament des salaires comparables aux syndiqués de la Société de transport de Sherbrooke, une ville et une société de transport comparables à Trois-Rivières.

« Ces augmentations étaient dues parce que si on faisait des comparables, les directeurs, les cadres supérieurs étaient loin des villes comparables pour des sociétés de transport comparables et en comparaison avec les employés de la Ville d’ici. (…) Ce que l’on peut dire, c’est que tous les employés de la STTR, les cadres comme les employés syndiqués sont tous dans le même bain. On essaie d’avoir des salaires équitables pour des travails (sic) équitables dans des domaines équitables. C’est comme ça pour toute la STTR, pas juste les cadres », a répondu le président de la STTR, Luc Tremblay.

Selon le président du syndicat, « après cette déclaration, la balle est dans le camp de l’employeur. On va voir si la STTR va respecter sa parole. On s’attend à des ouvertures sur cette question », de déclarer Donald Simard.

La convention collective de quelque 120 employés de la STTR est échue depuis le 31 décembre 2016.Le syndicat a en main un mandat de grève voté le 16 septembre 2017, les membres ayant approuvé le recours aux moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale.

La section locale 4115 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente les chauffeurs d’autobus, les mécaniciens et le personnel de bureau de la STTR. En plus du transport urbain et adapté, les chauffeurs de la STTR assurent aussi le transport scolaire.