À l’approche de 2017, les Canadiens comptent à nouveau sur nous. Ils souhaitent que nous continuions à faire notre part pour améliorer le sort des travailleurs et pour construire un Canada meilleur.

Malheureusement, beaucoup trop de Canadiens s’attendent à bien peu de choses de la part des employeurs. Les emplois à bas salaire sans avantages sociaux ni possibilités d’avancement deviennent la norme. Cette précarisation du travail a des conséquences bien réelles : sécurité d’emploi presque inexistante, avantages sociaux réduits et de moindre qualité et moins de contrôle sur les conditions de travail, notamment. Les employeurs exigent aussi plus de « flexibilité », une autre façon de dire que les employés doivent accepter des emplois occasionnels, à temps partiel et temporaires.

Aujourd’hui, un tiers des emplois au Canada sont considérés comme des emplois précaires. La plupart du temps, ils sont occupés par les travailleurs les plus vulnérables. Les femmes sont plus susceptibles de travailler moins de 30 heures par semaine, sans avantages sociaux. Les jeunes travailleurs ont moins accès à des régimes de retraite ou à des congés de maladie. Les travailleurs racisés et les travailleurs autochtones sont aussi beaucoup plus susceptibles d’occuper un emploi précaire.

Il existe un lien évident entre l’augmentation du travail précaire et les inégalités sociales qui se perpétuent au Canada. En tant que plus grand syndicat au Canada, le SCFP a le devoir de se battre pour changer les choses.

Les services publics que fournissent nos membres contribuent à rendre notre société plus égalitaire. Nous devons donc nous opposer à toutes les formes de privatisation. Nous devons aussi soutenir les campagnes en faveur de la hausse du salaire minimum et d’un revenu décent. Pour nos membres et pour tous les travailleurs canadiens, nous devons également redoubler d’efforts dans nos luttes pour l’équité salariale et pour un salaire juste.

La syndicalisation demeure notre outil le plus puissant pour améliorer le sort des travailleurs, pour obtenir l’égalité, pour stopper la précarisation de l’emploi et pour assurer à chaque Canadien un salaire décent et un lieu de travail sécuritaire. Grâce à la syndicalisation, les travailleurs non-syndiqués seront désormais protégés par une convention collective et pourront aspirer à un avenir meilleur.

L’adhésion à un syndicat est en effet la meilleure façon d’obtenir un salaire équitable, un bon régime de retraite, de bons avantages sociaux et une plus grande sécurité d’emploi. Avec votre aide et votre dévouement, nous pouvons faire en sorte que la prochaine génération de travailleurs profite elle aussi des acquis que les membres du SCFP ont obtenus de chaudes luttes.

En travaillant ensemble, au cours des douze prochains mois, nous réussirons à renforcer le SCFP et à améliorer le Canada pour tous les travailleurs.

En toute solidarité,

Mark Hancock
Président national

Charles Fleury
Secrétaire-trésorier national