Le SCFP-Québec a dénoncé avec fermeté la sortie du ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, le 23 décembre, menaçant encore une fois le droit de grève. En choisissant de lancer son attaque en pleine période des Fêtes, le ministre semble espérer que son message passerait inaperçu. Qu’il se détrompe : les travailleuses et travailleurs du Québec ne sont pas dupes et n’oublieront pas cette tentative sournoise de miner un droit fondamental.

« Le droit de grève est un acquis essentiel, une pierre angulaire de notre démocratie. Profiter du temps des Fêtes pour tenter de l’affaiblir montre un profond mépris pour celles et ceux qui se battent chaque jour pour des conditions de travail justes », a affirmé Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.

Le SCFP rappelle au ministre que la Cour suprême du Canada a confirmé que le droit de grève est protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. Toute tentative de restreindre ce droit ne pourra qu’aboutir à un mur juridique.

Alors que cette période de fin d’année devrait être un moment de solidarité et de reconnaissance pour les travailleuses et travailleurs qui soutiennent notre société, le ministre Boulet choisit de jouer au grincheux, s’attaquant à des droits durement acquis. Mais qu’il soit bien averti : les personnes syndiquées n’abandonneront pas la protection de leurs droits, peu importe la période de l’année.

En cette fin d’année, le SCFP réitère son engagement à défendre les droits des travailleuses et travailleurs, sans relâche et sans compromis.