Dans le cadre du Mois des bibliothèques au Canada, le SCFP présente les récits de membres du Comité national sur les bibliothèques afin d’illustrer les différentes façons dont les employé(e)s de bibliothèque contribuent au renforcement de la littératie dans leurs communautés.
Kim Parry
Je travaille dans une bibliothèque publique achalandée où j’aide quotidiennement des membres de la communauté à trouver différentes ressources, que ce soit pour le travail, la famille, les travaux scolaires ou à des fins récréatives. En 2021, la bibliothèque a aboli les frais de retard pour les livres et les autres articles. Ces frais représentaient un obstacle à l’accès à l’information et aux ressources. Même s’ils n’étaient que de 10 cents par jour, les usagères et usagers qui avaient plusieurs jours de retard pour un grand nombre d’articles accumulaient d’importants frais de retard. Certaines personnes ne pouvaient tout simplement pas se permettre de les payer.
Ces personnes évitaient donc de fréquenter la bibliothèque. Elles avaient l’impression qu’elles ne pouvaient même pas entrer dans la bibliothèque pour utiliser un ordinateur ou un service, ou participer à un programme. Grâce à l’abolition des frais de retard, la bibliothèque est devenue plus accessible pour tout le monde, ce qui favorise un plus grand nombre d’emprunts, car il n’est plus nécessaire de s’inquiéter avec le retour des articles à temps. L’amélioration de l’accessibilité et le plus grand nombre d’emprunts favorisent la lecture et l’apprentissage, ce qui renforce la littératie. De plus, comme je ne consacre plus mon temps à la perception et à la gestion des frais de retard, je peux aider les usagères et usagers à trouver les ressources et les services qui répondent à leurs besoins.