Des travailleuses et des travailleurs de Bradford West Gwillimbury sont en grève depuis ce matin, leur employeur n’ayant pas réussi à négocier une entente qui respecte leur réalité.
« Je suis déçue qu’on en soit arrivé là. Une bibliothèque en grève est chose rare en Ontario, mais cet employeur ne nous a pas laissé le choix », affirme Katherine Grzejszczak, présidente du SCFP 905, qui représente 36 employé(e)s non cadres.
En septembre 2021, ce groupe avait voté presque à l’unanimité pour se joindre au SCFP invoquant les faibles salaires, l’absence d’avantages sociaux pour les personnes à temps partiel et des préoccupations concernant l’environnement de travail créé par la haute direction. L’employeur n’a toujours pas accepté une première convention collective.
« Nous demandons une augmentation horaire de 1,35 $ par année pour que nos membres puissent payer leurs factures, explique Mme Grzejszczak. La direction ne semble pas se soucier du fait que la moitié du personnel a quitté le navire au cours des deux dernières années, que plus de la moitié des employé(e)s gagnent moins que le salaire de subsistance pour la région du Grand Toronto ou que l’environnement de travail ne permet pas de continuer d’offrir les programmes et les services sur lesquels la communauté compte. »
Le SCFP invite les citoyen(ne)s à contacter le maire Leduc et le conseil municipal de Bradford West Gwillimbury pour qu’ils pressent l’employeur de revenir à la table de négociation avec une proposition qui traite le personnel de la bibliothèque équitablement et qui prévoit un salaire décent. Il souhaite conclure les négociations pour permettre à la communauté de retrouver sa bibliothèque adorée.