Lors d’une assemblée tenue le 26 juin, les membres du SCFP 882, le syndicat des cols blancs de la Ville de Prince Albert, ont voté à 79 % en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’au retrait complet des services.
Les membres du SCFP 882 n’ont plus de contrat de travail depuis le 31 décembre 2021.
« On nous ignore », raconte Tammy Vermette, présidente du SCFP 882. « Les municipalités de toute la province sont parvenues à des ententes équitables qui tiennent compte du coût écrasant de la vie. Mais Prince Albert refuse d’augmenter notre salaire au rythme de l’inflation. »
L’offre la plus récente de l’employeur entraînerait une diminution significative du pouvoir d’achat des employées et employés municipaux au cours des deux premières années de la convention collective. Les deux cycles de négociation précédents leur avaient fait perdre 2,65 % de leur pouvoir d’achat. Et depuis qu’ils ont rejeté l’offre finale de la Ville, celle-ci refuse de poursuivre les négociations.
De 2016 à 2021, la rémunération du maire et du conseil municipal de Prince Alberta a augmenté de 20 %, soit le double des augmentations reçues par les membres du SCFP 882 au cours de cette période. À la suite d’un récent examen de la rémunération, le maire pourrait recevoir une augmentation de cinq pour cent en 2025; pour les conseillères et conseillers, ce serait 25 % !
« Nos membres travaillent sans relâche pour offrir les services municipaux de Prince Albert », ajoute Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan. « L’employeur doit comprendre que si la ville tourne bien, c’est grâce à nous. Qu’il cesse d’ignorer le rôle majeur que jouent nos membres dans la prestation de bons services municipaux à temps ! Qu’il fasse une offre équitable qui permettra à nos membres de continuer à servir leur communauté avec fierté ! »