« Un accord est un accord, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous obliger à respecter cet accord. » C’est la promesse faite par le futur président national du SCFP, Paul Moist, au conseil municipal de Winnipeg en 1996, lorsque le conseil a annoncé son intention d’ouvrir la convention collective du SCFP 500 afin de réduire les salaires des employés municipaux.
Les négociations qui ont mené à cette convention collective n’ont pas été faciles. Les membres du SCFP 500 ont accepté un contrat de travail de cinq ans, sans augmentation de salaire pour les quatre premières années et avec une mince augmentation de 1 % la cinquième année. En échange, les membres ont obtenu la sécurité d’emploi et un droit de regard sur la sous-traitance. L’encre de ce contrat était à peine sèche que la mairesse de Winnipeg, Susan Thompson, a tenté de rompre l’accord en adoptant un budget qui demandait au gouvernement provincial de réduire les salaires de 4 %. Regardez la vidéo du SCFP « Un accord est un accord » pour découvrir comment les membres du SCFP 500 se sont battus, ont mobilisé le grand public et ont forcé la ville à faire marche arrière.