Malgré une inflation historique et une pandémie, le SCFP-Colombie-Britannique demeure en bonne santé financière, a déclaré son secrétaire-trésorier, Trevor Davies, dans son rapport aux personnes déléguées au congrès, jeudi matin. M. Davies, qui occupe ce poste depuis 2015, a présenté un budget équilibré et fait état d’une saine croissance des investissements et de l’épargne.
« Notre force ne se trouve pas dans un compte bancaire, elle est dans nos membres, a-t-il dit. Donc, mon plan en tant que secrétaire-trésorier est toujours que notre solidité financière corresponde à la force de nos membres et l’appuie. »
M. Davies a signalé des excédents dans les trois caisses du SCFP-C.-B. (générale, de défense et la caisse humanitaire Colleen-Jordan). Conformément au plan du syndicat visant à diversifier les sources de revenus de ses caisses, M. Davies a déclaré qu’on avait établi un compte d’investissement pour la caisse humanitaire Colleen-Jordan.
En ce qui concerne la caisse de défense, il a souligné qu’au cours des dix dernières années, le solde de celle-ci est passé de deux millions à plus de dix millions de dollars. Malgré cette croissance substantielle, celle-ci n’a toujours pas atteint la marque des douze millions, l’objectif du syndicat. M. Davies affirme que cette somme représente ce dont le SCFP-C.-B. a besoin pour affronter une grève ou un lock-out à grande échelle, afin que les membres puissent être bien soutenus, aujourd’hui et plus tard.
« Comment vais-je payer mon loyer ? Comment vais-je pouvoir acheter de quoi manger ? Ces questions, nos secrétaires-trésoriers et secrétaires-trésorières les entendent constamment lorsque des membres se retrouvent devant la possibilité d’une grève, a-t-il dit. Nous répondons : ne vous inquiétez pas, nous avons une indemnité de grève. C’est notre responsabilité, à moi et au conseil exécutif, de nous assurer que nous pouvons honorer cette promesse. Sinon nous perdrons la confiance des membres et ne la retrouverons plus jamais. C’est pourquoi c’est si important. »
Trevor Davies a expliqué à l’auditoire que le SCFP-C.-B. doit trouver des moyens de limiter les excédents de la caisse humanitaire, qui est dédiée au financement de projets de solidarité internationale et de lutte contre la pauvreté au Canada.
« Nous voulons toujours sortir plus d’argent de cette caisse », a-t-il ajouté, conscient qu’il disait quelque chose de financièrement contre-intuitif. « Les organismes qui reçoivent de l’argent de cette caisse font une énorme différence dans la vie des gens. En réalisant des excédents, on ne les aide pas. »