La ministre des Finances Chrystia Freeland présentera le budget 2023 le mardi 28 mars. Le SCFP lui demande d’investir dans les services publics dont dépendent les travailleuses et travailleurs, et de s’attaquer à l’avarice des entreprises qui alimente l’inflation et pousse de plus en plus de personnes dans le rouge chaque mois.
La course aux profits des entreprises est l’un des principaux moteurs de la crise de l’inflation qui frappe le plus durement les personnes à faible revenu au Canada. Le budget 2023 devrait prendre position contre l’avarice des entreprises en imposant les bénéfices excédentaires des géants corporatifs comme Loblaws qui a réalisé des bénéfices de 529 000 000 $ au 4e trimestre de 2022, alors que 5,8 millions de Canadien(ne)s, dont 1,4 million d’enfants, se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire.
En imposant les bénéfices excédentaires des entreprises, on freinera cette spéculation corporative, on permettra aux gens de la classe ouvrière d’économiser de l’argent sur le logement et les biens de consommation courants, et l’État encaissera des revenus pouvant servir à la prestation de services qui rendent la vie plus abordable pour tout le monde.
Le budget 2023 doit s’attaquer à la grave pénurie de logements abordables à travers le Canada et accélérer des mesures pour offrir davantage d’options de logements publics, sans but lucratif et coopératifs. Le budget doit aussi investir dans les services tant attendus et promis depuis longtemps, tels que l’assurance dentaire et l’assurance médicaments, pour aider les familles à faible revenu et celles de la classe moyenne à surmonter la crise du coût de la vie. Enfin, le SCFP demande au gouvernement fédéral de mettre en œuvre une stratégie globale de main-d’œuvre et un salaire minimum de 25 $ dans les services éducatifs à la petite enfance qu’il finance.
Vous pouvez lire, ci-dessous, les demandes prébudgétaires 2023 que le SCFP a soumis au gouvernement fédéral.