Rien ne va plus dans les relations de travail à la Ville de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue. À la suite du vote de grève des cols bleus il y a quelques semaines, c’était au tour des cols blancs de voter à 94 %, hier soir, en faveur d’un mandat pour entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale.
La dernière convention collective des cols blancs est échue depuis le 31 décembre 2021. Les pourparlers entre les parties ont débuté en mai 2022.
Le blocage dans les négociations concerne notamment les hausses salariales jugées insuffisantes puisqu’elles sont sous le taux d’inflation, le rattrapage salarial et l’intégration du personnel aquatique dans l’accréditation syndicale des cols blancs.
« Pour ce qui est de ces salarié(e)s, la Ville veut les traiter comme du personnel de second ordre, des travailleurs et travailleuses qui n’auront pas les mêmes avantages que les autres cols blancs. Pour nous, c’est inacceptable », a déclaré Geneviève Carrier, conseillère syndicale du SCFP.