Le syndicat représentant les 2200 employé(e)s de la catégorie 3, soit le personnel de bureau ainsi que les technicien(ne)s et professionnel(le)s de l’administration du CHU de Québec-Université Laval, lance un appel à l’aide devant le nombre effarant de démissions de ses agent(e)s administratif(ve)s.
Au fil des dernières années, ces employé(e)s ont été des centaines à quitter le navire et ces nombreux départs ne cessent d’augmenter. En 2022 seulement, 41 % des personnes nouvellement embauchées ont démissionné et de ce nombre, 75 % ont décidé de retourner aux études ou d’aller travailler dans d’autres secteurs d’emplois de la région de Québec offrant des conditions de travail plus attrayantes. Il faut souligner que la grande région de Québec connaît un taux de chômage très bas et qu’il y a donc un plus vaste choix d’emplois.
Pourtant, ces travailleuses et travailleurs sont un maillon invisible, mais essentiel au bon fonctionnement du réseau de la santé. On n’a qu’à penser notamment à la prise de rendez-vous, au traitement des dossiers médicaux, à la planification des horaires et des paies pour comprendre l’importance du travail de ce personnel à prédominance féminine.
« Nous demandons au gouvernement de trouver des solutions pour arrêter cette saignée qui nuit grandement à la qualité des services offerts aux usagers et usagères du CHU de Québec-UL. Ceci augmente la charge de travail du personnel restant et pousse plusieurs vers l’épuisement professionnel. De plus, cela fait des années que le syndicat décrie cette situation auprès de l’employeur. Malheureusement, ce dernier n’a pas réagi. Nous sommes prêt(e)s à collaborer avec le CHU de Québec-UL afin de régler cette problématique de manière durable », a déclaré Isabelle Laperrière, présidente du SCFP 1108.