University of Toronto Sign - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:University_of_Toronto_Sign.jpgLes monitrices et moniteurs contractuels du New College de l’Université de Toronto bénéficient de nouveaux avantages en matière de sécurité d’emploi, de retraite et d’autres avantages sociaux, plusieurs dispositions de leur première convention collective historique entrant en vigueur cette semaine.

Ce groupe comprend les monitrices et moniteurs de langue et de compétences universitaires. Certains travaillent toute l’année dans le programme International Foundations (IFP) et d’autres seulement l’été à l’International Summer Academy (ISA). Il y a trois ans, ce groupe a voté massivement pour se joindre à la section locale 3902 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Il a bouclé la négociation de sa première convention collective avec l’employeur en janvier.

« Le SCFP 3902 accueille avec enthousiasme les monitrices et moniteurs de l’IFP et de l’ISA », déclare Amy Conwell, présidente du SCFP 3902. « Nous sommes inspirés par leurs efforts et leurs réalisations. Ils ont été très organisés tout au long du processus, ce qui a donné à leur équipe de négociation le pouvoir dont elle avait besoin pour remporter cette victoire capitale. »

Le nouveau contrat comprend un certain nombre de gains historiques, dont la sécurité d’emploi pour les monitrices et moniteurs de l’IFP employés à l’année. Auparavant, ceux-ci devaient postuler chaque année pour leur emploi. Ces membres ont désormais un dispositif qui leur permettra de continuer à dispenser leurs cours sans la menace constante de ne pas voir leur contrat renouvelé. En outre, ils bénéficient maintenant d’assurances collectives et d’un régime d’épargne-retraite. Les monitrices et moniteurs d’été, dont le contrat d’enseignement est d’une durée d’un mois, ont également réalisé d’importants gains en matière de sécurité d’emploi.

Les négociations avec l’Université de Toronto se sont étalées sur une période de sept mois qui a inclus un vote de grève de 93 pour cent en décembre. Les parties ont pu parvenir à un accord, qui a été ratifié en janvier. 

Dan Brielmaier, membre de l’unité 6, commente ainsi l’importance des gains réalisés : « Certains de nos membres enseignent dans ces programmes depuis des années sans savoir si on leur demandera de revenir l’année suivante. Nous étions constamment en état de précarité et d’incertitude ». 

Le SCFP 3902 reconnaît que la plupart des travailleuses et travailleurs universitaires contractuels de l’Université de Toronto ont un accès limité à la sécurité et à la continuité d’emploi.

« La précarité est la norme dans l’enseignement supérieur, dans toutes les catégories d’emplois et dans tous les établissements, mais cela n’a pas besoin d’être notre avenir ! » ajoute Amy Conwell.