Citoyennes et citoyens inquiets se sont réunis au bureau de Regina du député provincial Mark Docherty pour exiger que la députation du Parti saskatchewanais cesse de faire plaisir aux extrémistes et qu’elle commence à défendre l’électorat qui réclame des lieux de travail sûrs et une reprise d’après-pandémie qui s’appuie sur des données probantes.

« Nous sommes ici parce que les travailleuses et les travailleurs en ont assez que le Parti saskatchewanais les ignore », a déclaré la présidente de la SFL, Lori Johb. « Ils sont en première ligne pour lutter contre cette pandémie depuis deux ans. Le gouvernement du Parti saskatchewanais gère tellement mal la pandémie qu’il rend les lieux de travail plus dangereux. »

« Depuis deux ans, a-t-elle poursuivi, les gens demandent à leurs députés du Parti saskatchewanais de prendre les mesures recommandées par les spécialistes de la santé pour les protéger au travail. Et depuis deux ans, ces députés, comme Mark Docherty, font la sourde oreille. » Mme Johb était accompagnée d’enseignantes et d’enseignants, de membres du personnel de la santé, d’étudiantes et d’étudiants, de parents et de citoyennes et citoyens inquiets. Ils exhortaient tous M. Docherty et ses collègues du Parti saskatchewanais qui se taisent à prendre la parole pour la sécurité.

« Scott Moe se plie aux volontés de l’extrême droite », a lancé Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan. « Il abandonne les tests, le traçage et les rapports publics en faisant fi de la communauté médicale. C’est une gifle au visage des travailleuses et travailleurs de la santé qui luttent chaque jour pour fournir des soins dans un système de santé débordé. J’aime la liberté autant que les autres. Mais j’aime aussi la sécurité. Et je suis ici pour exiger que les députés comme Mark Docherty commencent à défendre la sécurité de notre communauté et de leur électorat. »

Harveer Singh, vice-président des opérations et des finances à l’Association étudiante de l’Université de Regina, a fait scander à la foule le slogan « la sécurité d’abord ». Il a également parlé du défi que la pandémie a représenté pour les étudiantes et les étudiants.

« Le message des étudiants est clair, a-t-il souligné : notre sécurité doit passer avant tout. Et nous voulons la même chose pour tous les membres de nos communautés en Saskatchewan… C’est aussi simple et direct que cela : la sécurité d’abord ! La sécurité pour tous les étudiants et étudiantes, tous les résidents et résidentes, tous les travailleurs et travailleuses de la Saskatchewan ! »

L’enseignant Nick Day a parlé du fardeau mental que la pandémie représente pour le personnel enseignant, le corps étudiant et les parents.  

« Ce gouvernement est incompétent, a-t-il dit. Un gouvernement compétent se pencherait sur les données. Un vrai gouvernement ne choisirait pas comme stratégie de monter les gens contre les enseignants pour se soustraire à sa responsabilité publique. Le gouvernement du Parti saskatchewanais ne se soucie pas du nombre d’enfants qui tombent malades, du nombre de grands-parents qui meurent ou du nombre d’enseignants qui tombent malades. Il se fiche des ravages que fait la COVID dans notre population et des conséquences auxquelles les parents doivent faire face. Il ne se soucie que d’une chose : garder l’économie ouverte pour pouvoir dire aux grandes entreprises que leur personnel pourra continuer à aller travailler. »

Le groupe organise un mois d’action pour exiger les choses suivantes : 

  • que le Parti saskatchewanais abandonne l’idée de mettre fin à l’accès du public aux tests PCR, aux déclarations des cas quotidiens et à la preuve de vaccination ;
  • qu’il assure un EPI approprié à tous les travailleurs et toutes les travailleuses ;
  • qu’il légifère dix jours de congé de maladie payé pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses ;
  • qu’il garantisse une dotation en personnel sûre dans les hôpitaux, les écoles et les autres services publics.