Rien ne va plus au Casino du Lac-Leamy. À la suite du vote massif des membres du syndicat représentant les croupiers et croupières (SCFP 3993) et celui des agent(e)s à la sécurité et technicien(ne)s à la surveillance (SCFP 3959) pour entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale, ce fut au tour de ceux de l’unité générale (SCFP 3892) de se prononcer hier soir à 96 % dans le même sens.
Les trois syndicats affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) regroupent environ 700 employé(e)s au Casino du Lac-Leamy.
Le blocage minant les négociations concerne principalement les hausses salariales jugées insuffisantes puisqu’elles sont sous le taux d’inflation, alors que celui-ci continue de grimper. De plus, ces offres monétaires sont insultantes, notamment parce qu’elles sont inférieures aux augmentations obtenues par des travailleurs et travailleuses effectuant le même travail dans les autres établissements de jeux de la société d’État.
Les trois organisations du SCFP uniront donc leurs forces au cours des prochaines semaines afin de faire entendre raison aux dirigeant(e)s de Loto-Québec.
Selon les parties syndicales, plusieurs gestes d’éclat sont à l’étude. D’ailleurs, le SCFP a déjà amorcé une campagne publique en appui aux agent(e)s à la sécurité et technicien(ne)s à la surveillance. Cette stratégie médiatique risque de s’intensifier dans les semaines à venir.
Devant un refus de l’employeur de négocier de façon satisfaisante, on pourrait assister à une fermeture complète du Casino du Lac-Leamy.