Même si la dernière cloche de l’année scolaire 2020-21 a sonné, le personnel scolaire de tout l’Ontario passera l’été à se concerter pour assurer la sécurité de la rentrée de septembre.
En juillet et août, le personnel de soutien scolaire représenté par le Syndicat canadien de la fonction publique rencontrera la direction du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP, qui représente plus de 55 000 employées et employés des conseils scolaires. Ces réunions en personne, les premières du secteur depuis le début de la pandémie, ont débuté le 6 juillet à Windsor et se poursuivront dans seize autres villes de l’Ontario. Les participantes et participants devront respecter des directives strictes de COVID-19. Les membres du SCFP ont également la possibilité de participer en ligne.
Ces rencontres rassembleront des travailleuses et des travailleurs en éducation d’une cinquantaine de conseils scolaires de l’Ontario. Un large éventail de personnes — concierges et aides pédagogiques, secrétaires et préposé(e)s à la maintenance, psychologues et éducatrices ou éducateurs de la petite enfance — partageront leur expérience de travail pendant la pandémie pour aider au développement d’un plan qui placera l’éducation et le bien-être des élèves au cœur du retour à l’apprentissage en personne.
« Le personnel scolaire possède une connaissance approfondie et des compétences inégalées en ce qui concerne les besoins des élèves et le fonctionnement des écoles », souligne la présidente du CSCSO, Laura Walton. « Nous avons soutenu les élèves, les écoles, les familles et les communautés tout au long de la pandémie; notre contribution est essentielle à une rentrée sécuritaire. Nous voulons mettre l’épaule à la roue pour que les écoles soient à nouveau des endroits sûrs pour apprendre et travailler. »
Laura Walton et ses collègues membres du SCFP ont déjà identifié quelques besoins : un soutien accru pour aider les élèves à se remettre de deux ans de perturbations dans leurs études; et d’autres mesures pour stopper la propagation de la COVID-19 dans les écoles, notamment des groupes plus petits et de meilleures normes de ventilation et de nettoyage.
« Nous discuterons de ces points et d’autres pour veiller à ce que la santé, la sécurité et la qualité de l’éducation des élèves soient à nouveau prioritaires dans les écoles ontariennes », conclut Mme Walton.