Les éducateurs de la petite enfance de la Nouvelle-Écosse sont profondément déçus que le budget provincial publié la semaine dernière par le gouvernement Rankin n’inclue aucun nouveau financement pour l’offre de services aux familles d’enfants de moins de quatre ans et la stabilisation du secteur.
Les travailleurs qui œuvrent en garderie ne reçoivent pas la même rémunération que ceux qui travaillent dans les écoles publiques, même s’ils font le même travail et possèdent les mêmes qualifications.
« Pendant des décennies, le gouvernement provincial a poussé à la baisse le salaire des éducateurs de la petite enfance, qui sont majoritairement des femmes », explique Margot Nickerson, présidente du SCFP 4745.
« Depuis qu’il a lancé le programme de préprimaire en 2017, de nombreux éducateurs de la petite enfance ont quitté leur emploi en garderie pour assurer leur propre sécurité économique. De nombreuses garderies, qui existent en dehors du programme de préprimaire, luttent pour leur survie, même si elles sont essentielles à la fourniture d’une éducation et de soins aux enfants de moins de quatre ans. »
En Nouvelle-Écosse, la fourniture de places en garderie réglementées est directement liée au bon financement du fonctionnement des établissements, une responsabilité qui repose carrément sur les épaules du premier ministre Rankin et du ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance Derek Mombourquette.
Le secteur demeurera gravement compris tant que le gouvernement provincial n’aura pas établi une vision claire et ne s’engagera pas à offrir une éducation préscolaire aux enfants de moins de quatre ans.
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