Selon le SCFP-Ontario, le gouvernement octroie des subventions pour l’électricité à de grandes entreprises industrielles et commerciales rentables, argent qui devrait plutôt être utilisé pour renforcer les services publics essentiels qui assurent la sécurité des Ontariens.
« Des entreprises comme Loblaws qui ont en fait tirer profit de cette pandémie reçoivent de l’argent du gouvernement pour régler leurs factures d’électricité alors que les services publics sont mis à rude épreuve en raison d’années de sous-financement », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Il s’agit de plus de 15 milliards de dollars qui pourraient, et qui devraient, financer une norme minimale de soins de longue durée, rendre nos écoles sécuritaires, assurer un approvisionnement en ÉPI pour tous les travailleurs qui en ont besoin, réduire les temps d’attente pour les chirurgies dans les hôpitaux et bien plus encore ».
Un rapport du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) publié aujourd’hui détaille le plan de la province visant à subventionner le coût des tarifs d’électricité industriels et commerciaux à hauteur de 15,2 milliards de dollars pendant la durée du programme. De plus, bien que celui-ci réduise les coûts d’électricité pour tous les contribuables, la province récupérera les subventions accordées aux contribuables résidentiels, aux agriculteurs et aux petites entreprises en réduisant les rabais offerts sur l’électricité en Ontario.
« La privatisation de notre système hydroélectrique est à la base du problème », a déclaré M. Hahn. « Lorsque le système était entièrement public, l’électricité était disponible au prix coûtant, pour tout le monde. Maintenant, un « marché de l’électricité » dicte des prix qui sont inabordables pour plusieurs personnes et petites entreprises. Si nous voulons vraiment résoudre ce problème, la meilleure façon de le faire est d’à nouveau garder les services d’électricité dans le domaine public ».
« Doug Ford et les conservateurs parlent sans cesse de l’importance des entreprises. Mais, leurs actions nous montrent qu’ils ne s’intéressent vraiment qu’aux grandes entreprises, et non aux petites entreprises et entreprises locales. C’est une autre aumône pour les sociétés qui en ont le moins besoin ».