Après des semaines de négociation avec Manitoba Hydro, les membres du SCFP 998 ont voté aujourd’hui pour accepter une proposition de trois jours de congé non rémunérés au cours des neuf prochains mois.
« Les compressions de Pallister étaient erronées dès le départ », a déclaré Michelle Bergen, présidente du SCFP 998, qui représente le personnel de bureau et le personnel technique de Manitoba Hydro. « Manitoba Hydro ne pourrait pas imposer des licenciements massifs sans compromettre la sécurité et la fiabilité de notre service hydroélectrique. Il pourrait aussi y avoir des retards dans les services ou des coûts supplémentaires pour maintenir les services. »
« Nous continuons à remettre en question le but de toutes ces mesures d’austérité », a dit Michelle Bergen. « Manitoba Hydro fonctionne à plein régime. C’est un service essentiel, et ses revenus n’ont pas diminué. Pourtant, Pallister a exigé une réduction de plus de 86 millions de dollars en dépenses de fonctionnement et des mises à pied. »
Michelle Bergen a ajouté ce qui suit : « L’exécutif du SCFP 998 a convenu à contrecœur d’envisager la proposition de trois jours de congé non rémunérés. Nous voulions que les membres du SCFP aient la certitude de pouvoir voter sur ce plan. Cela ne change rien au fait que le premier ministre Pallister a insisté pour imposer des mesures d’austérité dans tout le secteur public, et ce sont les travailleurs qui en paient le prix. »
L’entente entre la section locale 998 du SCFP et Manitoba Hydro comprend des retenues sur la paie qui équivalent à trois jours de travail de juin jusqu’à la fin de mars de l’année prochaine, et les employés auraient droit à trois jours de congé sans solde. L’entente comprend aussi des clauses qui empêchent les mises à pied jusqu’à la fin de l’exercice financier, le 31 mars 2021.
« Personne ne se réjouit que Pallister utilise la sécurité de son gouvernement majoritaire pour intimider les sociétés de la couronne en leur imposant des compressions inutiles », a conclu Michelle Bergen. « Il se sert injustement de la pandémie pour nuire à nos services publics et aux employés de première ligne. »