Le syndicat des quelque 20 000 cols blancs de la Ville de Toronto a exhorté l’employeur à laisser tomber les plans d’urgence pour se concentrer sur l’essentiel : la table des négociations.
« Le meilleur plan d’urgence possible, c’est la négociation d’un contrat équitable », estime le président de la section locale 79 du SCFP, Dave Mitchell.
« Notre objectif demeure de faire le nécessaire pour conclure les négociations sans interruption de travail, mais le temps presse. Il nous reste quatre jours et demi pour négocier quatre conventions collectives équitables pour toutes les parties et qui protègent la qualité des services aux citoyens. Cet objectif reste atteignable, mais beaucoup moins si la Ville ne ramène pas son attention sur l’essentiel. »
Les remarques de M. Mitchell font suite à l’annonce par la Ville de plans d’urgence en cas d’une interruption du travail. La Ville et le SCFP 79 tentent de renouveler leurs conventions collectives avant le samedi 14 mars, minuit une, moment où expirera le délai de grève ou de lock-out. Les conventions collectives sont échues depuis le 31 décembre.
Le SCFP 79 représente 20 000 employés de la Ville de Toronto répartis dans quatre unités distinctes : les employés municipaux à temps plein et à temps partiel, le personnel des loisirs et le personnel des soins de longue durée.
« Aucun plan d’urgence ne résoudra l’incertitude que vivent les familles au sujet de leurs projets pour le congé de mars. Et aucun plan d’urgence ne résoudra de manière significative les problèmes cruciaux que devront régler les dirigeants de la ville et nos membres dans les semaines à venir. Pour le bien de tous les Torontois, j’exhorte la Ville à sérieusement négocier un contrat équitable, afin que nous puissions tous reprendre le travail important que les citoyens attendent de nous. »
Dave Mitchell précise que les comités de négociation du SCFP 79 seront à pied d’œuvre toute la semaine.