Des milliers de jeunes des écoles secondaires publiques de Toronto sont utilisés par le conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) qui joue avec leur éducation.
Des centaines d’emplois dans le secteur de l’éducation sont toujours vacants dans les écoles de la ville. Le TDSB prive les élèves de services dont ils ont besoin en refusant d’embaucher des centaines de travailleuses et travailleurs, selon les employés de l’éducation de Toronto, qui sont membres de la section locale 4400 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Le syndicat a déposé une demande de conciliation au ministère du Travail afin de conclure les négociations locales pour ses membres qui travaillent pour le TDSB, le Conseil scolaire Viamonde et le Bloorview School Authority.
En novembre, les travailleurs de l’éducation de Toronto, de concert avec les membres des conseils scolaires de la province, ont ratifié une entente centrale entre le SCFP et la province. Depuis, les cinq unités de négociation du SCFP 4400 ont été incapables de régler les questions en suspens à leurs tables de négociation locales.
« Les employeurs ont reporté le processus d’embauche, même si un plus grand nombre d’employés permettrait d’améliorer le milieu d’apprentissage des élèves. Des employés supplémentaires permettraient surtout de fournir un soutien nécessaire aux enfants ayant des besoins spéciaux. Il est inacceptable que les employeurs utilisent les élèves comme une monnaie d’échange à nos tables de négociation », a déclaré John Weatherup, président de la section locale qui représente les travailleurs scolaires de Toronto.
Au TDSB seulement, des centaines de postes de travailleurs de l’éducation sont vacants.
À la demande du SCFP, le ministère du Travail nommera un conciliateur qui rencontrera le syndicat et l’employeur afin d’aider les parties à résoudre leurs différends.
« Notre seul objectif est de parvenir à une entente locale équitable pour assurer des services de qualité pour les élèves », a déclaré John Weatherup.
La section locale 4400 représente 13 432 travailleuses et travailleurs de l’éducation dans plus de 350 catégories d’emploi, dont des préposés à l’entretien, des aides-enseignants, des éducatrices de la petite enfance, des administrateurs scolaires, des professeurs, des moniteurs de sécurité en milieu scolaire, des animateurs d’enseignement en plein air, des technologues de l’information, des administrateurs des bureaux centraux et des employés des services d’alimentation.