At the Breaking Point: Violence Survey of Saskatchewan Education WorkersLe Conseil scolaire public de Regina a refusé de rencontrer les membres du SCFP 3766 afin de discuter des niveaux élevés de violence auxquels ses membres sont confrontés.

Les résultats du nouveau sondage du SCFP sur la violence en milieu de travail, intitulé At the Breaking Point (Au point de rupture), indiquent que les employés des écoles publiques de Regina sont davantage confrontés à des incidents violents au travail que leurs collègues du reste de la province.   

La direction du SCFP 3766 a demandé de rencontrer à huis clos les commissaires du Conseil scolaire public de Regina le 17 décembre, afin de discuter des résultats du sondage et des causes du problème.

« Nous espérions pouvoir collaborer sur des mesures préventives afin que nos employés soient en sécurité dans leurs écoles », indique Jackie Christianson, présidente du SCFP 3766 et aide-enseignante dans une école publique de Regina. « Je suis triste qu’ils ne veuillent pas nous rencontrer pour discuter de cet enjeu. »

Le SCFP 3766 a obtenu les statistiques pour la division scolaire publique de Regina après la publication d’un nouveau rapport soulignant la hausse des incidents violents visant les employés des écoles primaires et secondaires, par le comité directeur des travailleurs en éducation. Plus de 50 % des membres du SCFP 3766 travaillant comme employés de soutien scolaire dans les écoles publiques de Regina ont participé à ce sondage confidentiel sur la violence. Les résultats sont les suivants :

  • Plus de 77 % des employés ont été victimes de gestes de violence dans leurs écoles ces trois dernières années.  
  • Parmi eux, 52 % ont subi des incidents violents sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
  • Plus de 50 % ont signalé une hausse de la violence ces trois dernières années.
  • 70% ont indiqué qu’ils s’inquiétaient pour leur santé et leur sécurité dans leurs écoles.
  • Même si 66 % des employés ont signalé des incidents violents à l’administration de leur école, 30 % ont indiqué qu’aucune mesure n’avait été prise après leur signalement.
  • 34 % des employés n’ont pas déclaré les incidents violents qu’ils ont subis.

« Nos membres qui travaillent dans les écoles publiques de Regina sont confrontés à des niveaux alarmants de violence dans nos écoles. Les compressions budgétaires, l’augmentation du nombre d’élèves par classe et la hausse du nombre d’élèves ayant des besoins complexes ont pour effet de causer davantage d’incidents violents, souligne Mme Christianson. Il est évident que l’exposition constante à cette violence a des répercussions sur nos employés, tant physiquement que mentalement. »

« Même si 88 % des gestes de violence signalés sont commis par des élèves, nous tenons à souligner que nous ne les blâmons pas, ajoute Mme Christianson. Nous souhaitons discuter de ce sondage afin de comprendre les causes de cette violence, de présenter des recommandations préventives et de renforcer la sécurité de nos membres dans leurs écoles. Ensuite, nous pourrons réellement œuvrer à ce que chaque élève des écoles publiques de Regina atteigne son plein potentiel. »

Le SCFP 3766 représente plus de 600 employés de soutien travaillant dans les écoles publiques de Regina.