Près de 90 % des superviseurs des opérations de la Commission de transport de Toronto (CTT) ont voté jeudi pour se joindre au SCFP, mais leurs bulletins de vote n’ont pas encore été comptabilisés en raison d’une objection technique soulevée par leur employeur.
« Les superviseurs des opérations du CTT ont participé en grand nombre à un processus démocratique et sont, naturellement, déçus de constater que la CTT bloque la comptabilisation des votes », a dit Kristy Davidson, conseillère syndicale du SCFP qui a participé à la campagne de syndicalisation. « Il s’agit d’une tactique de retardement de la part de l’employeur, mais ces travailleuses et travailleurs sont forts et motivés. Ensemble, nous surmonterons les obstacles et gagnerons le respect qu’ils méritent. »
Les superviseurs des opérations ont décidé de se syndiquer après avoir constaté l’absence de réaction de leur employeur concernant des préoccupations sur des enjeux comme la santé et la sécurité, la charge de travail, la modification constante des horaires et les heures supplémentaires forcées.
« Ce sont des personnes qui travaillent 24 heures sur 24 pour assurer le fonctionnement sans heurt de la CTT en cas d’accidents ou de situations d’urgence. Elles méritent un meilleur traitement de la part de leur employeur. Nous continuerons de lutter pour leurs droits et pour un système de transport en commun plus sécuritaire pour tout le monde. »
Le SCFP représente plus de 80 000 travailleuses et travailleurs municipaux de l’Ontario, dont plus de 650 qui entretiennent l’équipement de sécurité critique de la CTT.