Les délégués présents au congrès 2019 du SCFP-Manitoba, à Brandon, ont élu Abe Araya à la présidence du plus grand syndicat de cette province. Abe Araya vient de la section locale 110 du SCFP, qui représente les concierges, les mécaniciens et les peintres de la division scolaire de Winnipeg.
« Notre syndicat s’emploie à lutter contre les coupes dans les domaines de la santé, de l’éducation, des services sociaux et de la privatisation, a déclaré Abe Araya. Malgré les tentatives de Brian Pallister de diviser la classe ouvrière, nous allons unir les travailleurs de partout au Manitoba pour mettre un terme à son programme d’austérité. »
Les délégués présents au congrès ont voté en faveur de résolutions allant de la santé-sécurité au travail à la formation des militants à la lutte à l’oppression, en passant par la lutte à la privatisation et l’appui au Nouveau Pacte vert.
« Le SCFP est un syndicat incroyablement diversifié, a ajouté M. Araya. Forts de 36 000 membres, nous serons en première ligne pour défendre les soins de santé publics, l’éducation publique, l’électricité publique et le financement adéquat de services sociaux et de garde d’enfants pour tous. »
Au programme du congrès annuel du SCFP-Manitoba, on trouvait des conférenciers de marque, dont : Wab Kinew, chef du NPD; Matt Wiebe, critique du NPD en matière d’infrastructure et d’affaires municipales; Leah Gazan, députée néo-démocrate de Winnipeg-Centre; Yijie Chen, commissaire à la Division scolaire de Winnipeg; et Brianne Goertzen de la Coalition manitobaine de la santé.
Le président national, Mark Hancock, et le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, ont aussi pris la parole devant les délégués pour promettre le poids des 700 000 membres du syndicat national dans la lutte contre les coupures et la privatisation.
Le président de la Fédération manitobaine du travail, Kevin Rebeck, a fait le point sur le front uni des travailleurs contre le projet de loi 28 (la Loi sur la viabilité des services publics). Il s’est aussi engagé à lutter contre le gel salarial inconstitutionnel du gouvernement Pallister.