Selon le président national du SCFP Mark Hancock, les conservateurs ontariens tombent encore plus bas avec leur projet de loi visant à plafonner les salaires des travailleurs syndiqués et non syndiqués. Il souligne que le SCFP se battra jusqu’au bout pour éviter que le projet ne devienne loi.
« Il s’agit d’une attaque non seulement contre les salaires des travailleurs ontariens, mais aussi contre leur droit à la libre négociation collective, un droit protégé par la Charte. Doug Ford dit aux travailleurs ontariens qu’ils doivent “faire leur part” en acceptant l’équivalent d’une baisse de salaire, mais il accorde de généreuses réductions d’impôt aux entreprises les plus riches et aux plus gros pollueurs. C’est plus que de l’hypocrisie, c’est de la trahison pure et simple », a déclaré Mark Hancock.
Si elle est adoptée, cette loi affectera les membres du SCFP œuvrant dans les écoles, les hôpitaux, les universités et les services sociaux ontariens.
« Au cours de la dernière année, Doug Ford a coupé dans les augmentations du salaire minimum, les vacances obligatoires et les congés de maladie des travailleurs les plus pauvres de la province. Il vient aussi d’annoncer qu’il s’accorde cinq semaines de vacances cet été. Toute une différence de traitement! Doug Ford ne gouverne pas “pour le peuple”; il gouverne uniquement pour lui et ses amis de Bay Street », a ajouté le président national du SCFP.
Mark Hancock prévient que, même si le gouvernement Ford détient la majorité à Queen’s Park, ce dossier est loin d’être clos.
« Le SCFP se bat contre le même genre de lois conservatrices régressives au Manitoba et en Nouvelle-Écosse. Nous allons aussi nous battre pour la libre négociation collective libre en Ontario et nous allons gagner », a-t-il conclu.