Le SCFP 76 qui représente les travailleurs municipaux et les pompiers de Campbellton, dénonce l’érosion du service d’incendie à Campbellton. Selon le Syndicat, la Ville mène une campagne d’attrition à l’interne, et refuse d’afficher trois postes laissés vacants depuis les dernières années.
« Il ne reste que cinq pompiers permanents, alors qu’autrefois c’était huit. Maintenant, nous n’avons qu’un seul pompier permanent par quart de travail. C’est grave et dangereux », déclare Chris Day, président du SCFP 76.
« Notre temps de réponse est loin d’être satisfaisant. Nous arrivons trop tard sur les lieux et souvent, nous ne rencontrons pas les normes de la NFPA (National Fire Prevention Association), qui recommande un minimum de 4 pompiers par camion lorsque l’on répond à un appel », déplore Day.
La municipalité reçoit près de 200 appels d’incendie par année. Malgré ses 22 pompiers bénévoles, il y a eu plusieurs cas d’incendies récents qui ont posé un plus grand risque que prévu, à cause du manque de pompiers :
- 4 Andrew St - Old Brass Rail Night-Club : l’appel est entré vers 01 h 45, avec le club plein de gens, alors que nous n’avions qu’un seul pompier et deux bénévoles. Aucun véhicule de secours.
- Dumont Terrace : Femmes à l’intérieur d’un appartement. Un pompier sur la scène. Personne d’autre n’a répondu pendant plusieurs minutes. Aucun véhicule de secours.
- King Street. : Jeune fille piégée dans le sous-sol. Un pompier sur la scène. Un véhicule de secours est arrivé plusieurs minutes plus tard.
- Dumont Terrace : Un homme piégé à l’intérieur d’un appartement. Un pompier sur la scène. Un véhicule de secours est arrivé plusieurs minutes plus tard.
Alors que les impôts municipaux ont augmenté, les services essentiels sont réduits. Les édifices sont vieillissants et avec le temps, le risque d’incendie lui, continue d’augmenter.
« La Ville doit pourvoir les trois postes de pompiers vacants. La sécurité du public est en jeux, » conclut Day.