Réunis en assemblée spéciale lundi soir, les cols blancs de la Ville de Sept-Îles ont voté à 100 pour cent d’envoyer un message clair à leur employeur en donnant à leur comité de négociations le mandat d’entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève, et ce, au moment jugé opportun.
La convention collective est échue depuis le 30 septembre 2017 et malgré le processus de médiation imposée par la Loi 24, les parties ne réussissent pas à s’entendre. Deux enjeux importants sont au cœur du litige : la diminution du régime de congés de maladie ainsi que les augmentations salariales annuelles.
« Bien que nous ayons fait un bout de chemin concernant la demande patronale touchant les congés de maladie, l’employeur n’est pas satisfait. Il demande encore plus ! », de dénoncer Mathieu Gingras, président du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sept-Îles.
« De plus, les augmentations salariales offertes aux cols blancs ne correspondent même pas à celles qui ont été accordées aux élus municipaux en 2017 et 2018 », d’ajouter Charlaine Sirois, conseillère syndicale du SCFP sur la Côte‑Nord.
« Les travailleurs comprennent mal le comportement de la Ville de Sept-Îles. Ils reconnaissent qu’ils ont de bonnes conditions de travail. Ils veulent tout simplement les conserver, tout en assurant leur pouvoir d’achat, ce qui est plus que raisonnable », de conclure Mathieu Gingras.
Les cols blancs regroupent tout près de 60 employés permanents et autant d’employés temporaires.