Le SCFP a déposé une plainte devant la Commission des relations de travail de l’Ontario. Il accuse l’employeur de pratique de travail déloyale.
« Nous dénonçons la mauvaise foi de l’administration universitaire dans nos négociations », explique Jacynthe Barbeau, négociatrice pour le SCFP, qui représente le personnel administratif, technique et bibliothécaire de l’Université Carleton.
Les syndiqués ont débrayé la semaine dernière pour défendre leur droit à la négociation et protéger leur pension. Or, depuis le déclenchement de la grève, l’Université a émis plusieurs « communications sciemment fausses ou trompeuses », soutient le SCFP.
« Depuis le début de la grève, précise Mme Barbeau, Carleton donne une image trompeuse de sa propre position comme de celle du syndicat, y compris à propos des raisons ayant mené à cette grève. Or, ce genre de comportement ne fait que prolonger le conflit en empêchant la tenue des négociations nécessaires à sa résolution. »
Mme Barbeau souligne que, contrairement à ce qu’affirme le président de l’université, l’employeur n’a pas réclamé le retour du SCFP à la table des négociations, que ce soit verbalement ou par écrit : « Nous sommes prêts à travailler avec l’université, créativement et en collaboration, pour mettre un terme à cette grève. Cela dit, notre détermination à préserver nos droits et nos protections relatives aux pensions ne donne pas à l’université la permission de mentir à ses employés ou à la population. »