L’annonce publiée mardi par la Croix Bleue du Pacifique, selon laquelle l’entreprise a annulé son assemblée générale annuelle prévue le 7 septembre pour la reporter plus tard, « lorsque les niveaux de service normaux seront rétablis », est politiquement motivée et enfreint le processus démocratique de l’entreprise à but non lucratif, a déclaré aujourd’hui Paul Faoro, président du SCFP‑C.‑B.
« Selon les règlements de la Croix Bleue du Pacifique, les assemblées générales annuelles doivent avoir lieu à pas plus de quinze mois d’intervalle. Le fait que le conseil d’administration ait annulé unilatéralement cette assemblée générale annuelle et que la Croix Bleue du Pacifique prétende que cette mesure du Conseil vise à appuyer les efforts de la direction est un abus de privilège total de la part du conseil et une gifle au visage des membres de la Croix Bleue du Pacifique », a déclaré Paul Faoro.
« C’est clairement un abus de la confiance des membres de la Croix Bleue du Pacifique envers leur conseil et, de toute évidence, un abus politique. Il s’agit d’un acte désespéré par le conseil qui sait qu’il doit répondre auprès de ses membres du traitement pitoyable de ce conflit. Il s’agit vraiment d’une trahison de la Croix Bleue du Pacifique. »
Beth Miller, présidente de la section locale 1816 du SCFP, a dit que le syndicat est en train de revoir ses options et d’examiner les ramifications juridiques de la décision du conseil.