La grève qui dure depuis un mois au plus grand zoo du Canada vient de franchir un nouveau pas vers sa conclusion : les membres de la section locale 1600 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 1600) ont choisi d’accepter le projet de convention collective de quatre ans.
« Nous avons hâte de reprendre le travail, de retourner prendre soin des animaux qui nous tiennent tant à cœur, admet la présidente du SCFP 1600, Christine McKenzie, mais que notre employeur ne se fasse pas d’illusions : cette décision collective n’a pas été facile à prendre. Nous nous sommes battus pendant un mois, pour de bonnes raisons, et je suis incroyablement fière de ce que nos membres ont accompli. »
« Nos membres ont compris que leur comité de négociation leur avait obtenu la meilleure convention collective possible vu les circonstances, ajoute-t-elle. Cela dit, si la grève est terminée, notre engagement à défendre les bons emplois et les animaux dont nous nous occupons ne prendra jamais fin. »
Les syndiqués avaient débrayé le 11 mai pour protéger la qualité des emplois, des soins aux animaux et les efforts de recherche, d’éducation et de conservation qui font du Zoo de Toronto un établissement zoologique moderne et de niveau mondial.
Selon Mme McKenzie, le syndicat « a la ferme intention de pousser le Zoo à tenir ses engagements. Celui-ci aura des comptes à rendre s’il ne tient pas ses promesses. »
Maintenant qu’elle a été ratifiée par les syndiqués, l’entente de principe doit recevoir l’aval du conseil d’administration du Zoo de Toronto, chose qui devrait se faire mardi. Le zoo devrait rouvrir ses portes au courant de la semaine, lorsque les deux parties auront ratifié l’entente.
Le SCFP 1600 représente plus de 400 gardiens de zoo, horticulteurs, ouvriers spécialisés, employés de bureau, employés des relations publiques et exploitants de concessions et de manèges au plus gros zoo du Canada.