Les employés de soutien de la division scolaire Saskatchewan Rivers subissent une nouvelle réduction de leurs heures de travail. Cette nouvelle fait suite à l’annonce récente de la fermeture des programmes de soutien des élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage.
« Les compressions imposées par le gouvernement provincial dans l’éducation font du tort à nos enfants », a déclaré John Kunard, président de la section locale 4195 du SCFP, qui représente les employés de soutien de la division scolaire Saskatchewan Rivers. « Nos élèves méritent mieux que l’élimination de programmes et la réduction des heures de travail du personnel. »
L’an dernier, la division a éliminé mille heures de travail dans de nombreuses classifications du personnel de soutien, notamment chez les travailleurs sociaux, le personnel administratif, les assistants linguistiques, les bibliotechniciens, les cuisiniers et les aides-enseignants. Cette affaire fera prochainement l’objet d’un arbitrage de conflit de travail. Cette année, nous constatons de nouvelles réductions dans de nombreuses classifications, notamment chez les employés engagés pour 12 mois, qui perdent deux mois de travail.
« Les employés de soutien en éducation sont déjà parmi les fonctionnaires les moins bien rémunérés. Avec une réduction des heures de travail et une possible rétrogression de 3,5 pour cent des salaires, nos membres ont du mal à joindre les deux bouts. Beaucoup d’entre eux sont à la recherche d’un deuxième ou troisième emploi.
« Quelques jours de travail de moins par année, cela ne semble pas beaucoup, mais pour nos aides-enseignants, cela représente moins de temps de préparation pour les élèves et moins de temps avec les enseignants pour préparer les plans d’apprentissage personnalisés pour répondre aux besoins des élèves. Pour les bibliothécaires, cela représente l’élimination d’activités comme les salons du livre. Bref, on va au plus vite au nom de la rentabilité. Nos élèves méritent mieux », a dit Kunard.
Dans le budget provincial, on a réduit de 54 millions de dollars le financement de l’exploitation des divisions scolaires : une réduction de 2,6 pour cent par rapport à l’année dernière. Cependant, les revenus des impôts fonciers scolaires ont augmenté de 67 millions de dollars, mais ces recettes vont directement au fonds consolidé de l’administration publique et non pas aux divisions scolaires.
Le SCFP réclame le rétablissement du financement de l’éducation. La section locale 4195 du SCFP organise un barbecue et une manifestation le 18 mai. Surveillez les prochains renseignements à ce sujet.