De plus en plus inquiets concernant le bien-être des familles qu’ils desservent et frustrés après des semaines de grève, une délégation de travailleuses et travailleurs d’aide à l’enfance de la Société d’aide à l’enfance (SAE) de Nipissing et Parry Sound se rendent aujourd’hui (mercredi) à Queen’s Park en autobus pour trouver un moyen de mettre fin au lock-out qui les empêche de travailler depuis neuf semaines.
Plus de 50 employés de première ligne de la protection de l’enfance et du personnel administratif et de soutien ont prévu de rencontrer individuellement des députés de toute la province au cours de leur journée au parlement, qui a repris ses travaux le 21 février. Les employés en lock-out demanderont l’appui des législateurs pour mettre fin au conflit de travail.
Ils et elles ont des rencontres planifiées avec des députés pendant toute la journée de mercredi et participeront à la période des questions du matin à l’Assemblée législative. Ils seront également accueillis à Queen’s Park par des membres des trois partis politiques.
« Nous allons à Queen’s Park non seulement en notre nom, mais aussi pour les enfants et les familles vulnérables que ce lock-out met en péril », a déclaré Debbie Hill, présidente de la section locale 2049 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les travailleuses et travailleurs de la SAE de Nipissing et Parry Sound.
« Nous voulons reprendre nos emplois et continuer à faire le travail essentiel qui permet d’assurer la sécurité des enfants dans nos communautés. »
La dernière rencontre de négociation du syndicat et de la SAE a eu lieu le vendredi 10 février. Toutefois, à la suite d’une série d’échanges par courriel pendant une journée et demie, un représentant de la SAE de Nipissing et Parry Sound a écrit ce qui suit au négociateur du SCFP : « L’employeur ne voit pas l’utilité de retourner à la table de négociation en ce moment ».
Les employés en lock-out de la SAE rencontreront les députés pour discuter de leurs préoccupations concernant les torts causés aux services par ce lock-out; le recours aux remplaçants par la SAE; et les questions laissées en suspens de la négociation collective, dont la charge de travail et l’érosion des dispositions du contrat existant.