La rupture des pourparlers a pour raison les tentatives menées par les négociateurs municipaux afin d’effacer de la convention collective la clause d’évaluation des emplois obtenue au renouvellement précédent.
« Dommage que la ville tente de renier sa parole, déplore Nancy Movrin, membre de l’exécutif du SCFP 1882. Nos membres ont indiqué qu’ils n’accepteront pas un recul sur ce qui a été négocié la dernière fois. L’employeur rompt une promesse faite à la ronde précédente. »
La grève fait suite à trois jours de négociations entre le syndicat et la ville en présence d’un médiateur provincial. « Nous avons passé les trois dernières journées à trouver des propositions créatives et équitables pour nos membres comme pour les contribuables, mais l’employeur n’a jamais changé de disque. »
Mme Movrin a l’impression que les négociateurs patronaux ne racontent pas tout au conseil municipal : « Nous ne demandons rien de nouveau ; nous exigeons simplement que l’employeur tienne parole sur ce qui a déjà été entendu. »
La grève devrait commencer vendredi à minuit une.