Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) est toujours le seul conseil scolaire en Ontario sans entente locale avec ses travailleurs et travailleuses en éducation et maintenant son refus de s’entendre à la table de négociation a réussi à pousser leurs employés – membres de la section locale 4155 du SCFP – au point de grève.
Après deux années passées en négociation, la section locale 4155 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4155) a donné les cinq jours d’avis nécessaire pour déclencher la grève à partir du mardi, le 7 février.
Le SCFP 4155 représente les surveillants, les secrétaires d’école, les commis, les préposés à l’entretien, les bibliotechniciens et les techniciens en informatique au CSDCEO.
En vertu de la Loi de 2014 sur la négociation collective dans les conseils scolaires, les membres du SCFP section locale 4155 sont en position légale de grève avec cinq jours de préavis.
« Nous avons été extrêmement patient avec notre employeur afin d’éviter un conflit de travail » dit Raymond Giroux, président du SCFP 4155. « Mais après douze séances de négociation collective et une journée improductive hier en présence des deux conciliateurs, nous avons constaté qu’il était malheureusement le temps d’implanter des moyens de pression et ceux-ci pourront aller jusqu’à la grève illimitée. »
La section locale 4155 tiendra une assemblée de ses membres le 4 février afin de mettre sur pied les moyens de pression.