Plus de 250 membres du secteur de l’éducation du SCFP de partout au Canada (conseils, commissions et divisions scolaires du niveau primaire) étaient présents à Winnipeg, afin de discuter des questions d’intérêt commun et de partager leurs expériences.
Lors de la réunion sectorielle, la discussion a surtout porté sur l’avantage syndical (organisation et force des sections locales) et la violence au travail, des thèmes aussi abordés lors des séances plénières.
Les participants ont identifié la négociation provinciale comme un moyen de renforcer les sections locales du secteur. Les membres provenant des provinces où des négociations provinciales sont en cours ont parlé de leurs expériences, des pour et des contre et des défis auxquels ils font face. Lors de la dernière ronde de négociation en Ontario, la négociation provinciale a mené à la toute première campagne provinciale de grèves du zèle. Les sections locales sont ressorties de cette expérience unies et stimulées par le combat commun. La communication entre les sections locales s’est aussi améliorée.
La vaste expérience du SCFP en matière de négociation provinciale illustre bien l’avantage qu’il y a à être membre d’un syndicat national fort. La négociation provinciale permet non seulement d’unir les forces des diverses sections locales d’une province, mais aussi d’aborder les préoccupations communes à une seule et même table de négociations.
Les participants ont passé une journée complète à discuter des questions liées à la violence au travail et à trouver des solutions. Trois séances en petits groupes ont été organisées autour des thèmes suivants : quelle est la nature du problème, que font les sections locales et les organisations provinciales à ce sujet et que pouvons-nous faire de plus. Des participants ont parlé des efforts qui ont été faits pour négocier des dispositions et améliorer la réglementation afin de mieux protéger les travailleurs du secteur de l’éducation, ainsi que de la nécessité de mieux documenter les incidents violents et de produire des données statistiques qui peuvent être utilisées lors des opérations de lobbyisme.
Des participants ont noté que les petites sections locales ont parfois de la difficulté à participer aux campagnes et à l’action politique organisées par le syndicat national. Les campagnes de syndicalisation et la participation au congrès et aux autres activités nationales peuvent en effet drainer les ressources des petites sections locales.
Les participants ont mentionné à maintes reprises l’importance de la communication dans le secteur. Les membres de ce secteur veulent profiter au maximum des médias électroniques afin de communiquer entre eux, de se tenir informés des derniers développements dans les autres provinces et territoires et d’avoir la capacité de demander aux autres travailleurs du secteur comment ils abordent des enjeux particuliers.
Le SCFP est le syndicat le mieux placé au Canada pour faciliter la communication entre travailleurs du secteur de l’éducation. Il est, et de loin, le syndicat le plus important du secteur et ses membres sont présents en grand nombre dans toutes les provinces. Les membres du SCFP dans ce secteur apprécient vraiment la diffusion de renseignements précis et pertinents. Ils estiment aussi que le Conseil des secteurs est un excellent forum pour partager expériences et idées.