Comme le SCFP l’explique dans son mémoire à la commission d’examen, la province subira d’immenses pertes économiques quantifiables si on ne protège pas ces bibliothèques publiques. En outre le gouvernement manquera une belle occasion de consolider et de bonifier l’intérêt public.
« Ce que nous trouvons alarmant dans tout ce processus, explique le président du SCFP-T.-N.-L., Wayne Lucas, c’est l’absence totale de “prise de décision fondée sur des données probantes” dans la position du gouvernement libéral. Les travaux de recherche du monde entier démontrent que les bibliothèques produisent pour la collectivité une valeur nettement supérieure au financement qu’elles requièrent. »
« Nous le répéterons jusqu’à ce que le gouvernement nous entende », ajoute Dawn Lahey, présidente du SCFP 2329, le syndicat des employés de bibliothèque de toute la province. « Nos bibliothèques sont des lieux importants, poursuit-elle : les citoyens y ont accès à Internet ; ils peuvent y organiser des assemblées publiques ; ils peuvent y participer à des programmes et des ateliers éducatifs ; ils peuvent y consulter des documents de référence. Tout cela sans avoir à se rendre à l’extérieur de leur communauté. »
« Les fermetures envisagées auront des répercussions néfastes directes sur les collectivités », conclut-elle.
La table ronde du 8 novembre est la dernière séance ouverte au public dans le cadre de l’examen des bibliothèques publiques provinciales que mène le gouvernement libéral. Les membres du SCFP-Terre-Neuve-et-Labrador y seront pour continuer de s’opposer aux fermetures.