Lisa Djevahirdjian | Service des communications du SCFP
Le 12 mai, tout un comité d’accueil attendait les élus municipaux lors de l’ouverture des assises de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Des milliers de manifestants assemblés à l’extérieur du Centre des congrès de Québec ont rappelé aux élus, ainsi qu’au premier ministre Philippe Couillard qui prononçait un discours, que déséquilibrer le rapport de force à la table de négociations est une atteinte directe à un droit fondamental et un affront inacceptable à l’ensemble des travailleurs du Québec.
L’ensemble du mouvement syndical se joint aux travailleurs municipaux pour dénoncer le projet de loi 110 qui limite le droit des travailleurs à la libre négociation collective.
« C’est du jamais vu dans l’histoire des relations de travail au Québec. Les élus veulent faire porter leur problème financier sur le dos de leurs employés. C’est odieux ! », a décrié le président du SCFP-Québec, Denis Bolduc.
« Que les élus s’assoient et négocient ! Nous avons fait la preuve que la négociation fonctionne : 95 % des conventions collectives se règlent sans heurt et dans le respect de toutes les parties », a-t-il ajouté.
Le président national du SCFP, Mark Hancock, et le secrétaire-trésorier national, Charles Fleury, étaient présents à la manifestation.
La campagne Négocier d’égal à égal c’est fondamental ! qui s’est amorcée en début d’année, se poursuit dans l’ensemble de la province.