En novembre dernier, leur syndicat, la section locale 9 du SCFP, a entamé une procédure de conciliation pour tenter de conclure une entente équitable à la table des négociations.
Depuis, l’employeur a retiré quelques-unes des concessions qu’il demandait, mais il insiste encore pour obtenir de graves concessions qui auront un impact sur la qualité de vie des syndiqués. Qui plus est, il refuse d’aborder les clauses salariales pour l’instant.
Voici une liste partielle des points litigieux :
- L’employeur veut imposer un horaire obligatoire de disponibilités et des horaires modifiables, ce qui aura un impact important sur la qualité de vie des syndiqués.
- On n’a même pas encore abordé les questions salariales, alors que les syndiqués n’ont plus de convention collective depuis 2014.
- Les membres de la section locale 9 disposent d’un régime d’avantages sociaux minimal dans lequel il faut investir.
- Plusieurs propositions syndicales n’ont pas encore été abordées, comme : la protection contre la sous-traitance, une garantie de non-discrimination envers les syndiqués qui gagnent de l’ancienneté, ainsi qu’un traitement égalitaire pour tous les membres lorsqu’il est question de travailler en dehors des heures normales et de respecter l’équilibre travail-famille.
À la manifestation, la présidente du SCFP 9, Stacy Landin, a parlé de l’importance du travail qu’accomplissent ses membres : « Nos membres réparent et entretiennent les rues. Ils fournissent des services d’assainissement, d’aqueduc, d’égout et d’urgence. Nous contrôlons la qualité de l’eau potable. Nous permettons à la population d’utiliser les musées et les bibliothèques. Nous nous occupons des patinoires, des piscines, des parcs et des terrains de jeu. Nous donnons des cours et des ateliers communautaires. Notre travail est d’une importance cruciale à la Ville de Moose Jaw, mais l’administration municipale veut nous faire la vie dure. »
Le président du SCFP-Saskatchewan, Tom Graham, était sur place pour soutenir les syndiqués : « Le SCFP est le plus gros syndicat au pays, et nous sommes derrière vous. Nous souhaitons que ce conflit se règle à la table des négociations, mais le SCFP vous soutiendra s’il s’avère nécessaire d’ériger des piquets de grève. »
Les employés municipaux, ceux et celles qui font fonctionner la Ville de Moose Jaw, méritent d’obtenir une convention collective équitable. Veuillez les appuyer en partageant cet article et en communiquant avec le conseil municipal.