SASKATOON – La division scolaire Prairie Spirit propose des coupes dans le personnel de première ligne qui vont nuire aux élèves, selon le SCFP-Saskatchewan.
Cette semaine, la division annonçait qu’elle élimine 14 postes d’enseignants et 60 postes d’aides-éducateurs. Le SCFP s’inquiète des répercussions qu’auront ces coupes sur l’expérience éducative des élèves, tout particulièrement des élèves vulnérables présentant des besoins particuliers.
« La charge de travail actuelle de nos syndiqués est déjà exagérée, soutient la présidente de la section locale 4254 du SCFP, Grace Wudrick. On nous demande d’en faire plus au quotidien, y compris des actes médicaux pour lesquels nous ne sommes pas formés, comme le cathétérisme et l’alimentation par sonde. Si on coupe encore dans le personnel, on mettra gravement en danger la qualité de l’enseignement et la sécurité des enfants comme celle des travailleurs. »
« Dans nos écoles, explique Mme Wudrick, un nombre croissant d’élèves ont des besoins particuliers, qu’ils soient d’ordre médical ou comportemental, ou qu’ils consistent simplement en un peu d’aide supplémentaire. Les élèves vulnérables ont besoin d’un plus grand nombre d’aides-éducateurs dévoués pour réussir leur intégration au système scolaire ; on ne peut pas en retrancher. »
« Pour être concurrentielle sur le marché mondial comme pour accroître sa population, la Saskatchewan a besoin d’un système d’éducation de qualité, renchérit le président du SCFP-Saskatchewan, Tom Graham. Le Parti saskatchewanais a été incapable de mettre de l’argent de côté pendant le boum économique, ce qui fait que nos enfants se retrouvent en mauvaise posture maintenant et que l’avenir de notre province en sera déstabilisé. »
Le SCFP représente les aides-éducateurs et le personnel de soutien de la division scolaire Prairie Spirit.