La défense des droits des travailleurs est au coeur de notre travail pour la justice dans le monde. En 2015, nous avons défendu les droits de la personne, renforcé le mouvement syndical et résisté à la privatisation et aux compressions aux côtés des travailleurs du monde entier.
Par notre implication au sein de l’Internationale des services publics (ISP), nous avons contribué au renforcement du mouvement international pour la défense des droits des travailleurs et des services publics. Le SCFP s’est rendu à Mexico pour participer à la Conférence régionale interaméricaine de l’ISP portant sur les droits syndicaux et la qualité des services publics. Nous avons aussi participé à une réunion stratégique de l’ISP sur la privatisation.
Notre Fonds pour la justice mondiale a permis à nos membres de tisser des liens avec les travailleurs colombiens, cubains, honduriens, philippins et nicaraguayens et de s’inspirer de leurs luttes. Cette année, le fonds a permis de financer huit projets visant à faire progresser les droits syndicaux et les droits de la personne, à développer les capacités syndicales, à combattre la privatisation de l’eau, à promouvoir les services publics et à faire de la sensibilisation auprès des membres du SCFP.
Le SCFP a participé à plusieurs délégations de solidarité. En juillet, des représentants du SCFP et de trois autres syndicats du secteur public canadien ont fait partie d’une délégation qui a rencontré des syndiqués colombiens qui luttent contre la privatisation et qui défendent les droits syndicaux et les droits de la personne. En octobre, nous avons pris part à la délégation de la Fondation Stephen Lewis qui s’est rendue au Rassemblement national des grands-mères en Ouganda. L’événement a réuni 500 grands-mères qui travaillent au renforcement des réseaux locaux et nationaux de lutte au VIH-sida.
La défense des droits des travailleurs est au cœur de notre travail pour la justice dans le monde.
Le SCFP a invité de nombreux orateurs internationaux à ses conférences et congrès. Lors du congrès national à Vancouver, la secrétaire générale de l’ISP, Rosa Pavanelli, et des conférenciers venant de Grèce, des États-Unis, des Philippines, de Colombie et du Royaume- Uni nous ont parlé de solidarité internationale et de nos luttes communes.
En marge du congrès national, des invités internationaux comme le travailleur grec des eaux Yiorgos Archontopoulos et le chef syndical des enseignants philippins Benjamin Valbuena ont parlé de lutte à la privatisation et de promotion des droits de la personne avec des représentants de nos sections locales et des alliés communautaires.
En septembre, le SCFP a pris position sur la crise des réfugiés syriens. Notre conseil exécutif national a réclamé des améliorations à la politique canadienne sur l’immigration et les réfugiés. Le SCFP a aussi versé 25 000 dollars au fonds de soutien au Conseil canadien pour les réfugiés créé par le CTC.
Lorsque deux séismes ont ravagé le Népal fin avril et début mai, notre syndicat a fait sa part. Le SCFP national et le SCFP-Colombie-Britannique ont versé 25 000 dollars chacun pour appuyer les efforts de secours d’Oxfam Canada. Le Syndicat des employés d’hôpitaux a quant à lui versé 15 000 dollars. Le SCFP national a aussi versé 10 000 dollars au Fonds d’aide au Népal de l’ISP.
Notre travail de solidarité internationale se poursuit dans bien d’autres dossiers dont :
- le soutien apporté au Centre de solidarité des travailleurs du Bangladesh.
- le financement et la défense de Deepan Budlakoti, un homme natif d’Ottawa que le gouvernement canadien veut déporter en Inde, un pays où il n’a ni famille, ni citoyenneté et où il n’a jamais mis les pieds.
- la campagne pour la libération de deux syndicalistes du COURAGE incarcérés depuis trois ans aux Philippines.
Le congrès national a adopté des résolutions qui orienteront nos actions pour la justice dans le monde. Elles portent sur le renforcement du Fonds pour la justice mondiale, la solidarité avec les travailleurs migrants, la lutte aux accords commerciaux qui font passer les intérêts des entreprises avant ceux des citoyens et l’opposition aux agressions militaires commises par le Canada.