Mohamed Fahmy a remercié le SCFP et le président national Paul Moist d’avoir contribué à sa libération. Il a souligné que le mouvement mondial qui l’a appuyé a été essentiel à l’obtention de son pardon et à son retour au Canada.
« Votre congrès, c’est la démocratie en action. Des gens ont donné leur vie partout dans le monde pour défendre le droit de se rassembler et d’exprimer leurs opinions. Je suis donc très heureux que vous m’ayez invité à prendre la parole », a-t-il déclaré.
Pendant que Mohamed Fahmy attendait son nouveau procès au Caire, il a créé la Fondation Fahmy avec sa femme Marwa Omara. Les objectifs de la Fondation sont de défendre la libre expression, de lutter contre la censure de la presse et de parler au nom des plus de 200 journalistes présentement incarcérés par des gouvernements répressifs partout dans le monde.
Le président national du SCFP, Paul Moist, a souligné que l’épreuve qu’a traversée Mohamed Fahmy n’est qu’un exemple des nombreux dangers auxquels s’exposent les journalistes et militants de nombreux pays. « Mohamed Fahmy est un héros. Personne ne devrait avoir à subir le calvaire qu’il a vécu et c’est en partie grâce à nos efforts qu’il est enfin libre et de retour au Canada. »
La Fondation est le prolongement du mouvement mondial de millions de personnes qui ont appuyé Mohamed Fahmy depuis son arrestation en décembre 2013 et pendant ses 438 jours de détention en Égypte en vertu d’accusations bidon. « Trop de journalistes sont injustement jetés en prison pour les réduire au silence. Des centaines de lettres de soutien m’ont beaucoup encouragé en prison, mais l’argent donné par des gens honorables et des organisations de défense des médias a aussi joué un rôle important. C’est grâce à ces dons que j’ai pu payer la plus grande partie de mes frais juridiques. Notre mission est de redonner en défendant et en soutenant financièrement les journalistes emprisonnés et leurs familles», a-t-il expliqué
Pour en savoir plus sur la Fondation Fahmy : www.fahmyfoundation.com.