Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

FORT MCMURRAY – Les travailleurs de l’aéroport international de Fort McMurray s’opposent aux manœuvres de l’Autorité de l’aéroport, qui tente, lentement, de privatiser les services offerts aux voyageurs. Après avoir sous-contracté les services de surveillance, l’Autorité de l’aéroport remet maintenant la sécurité des usagers entre les mains d’une tierce partie.

 «Nous avons fait tous les efforts possibles avec l’Autorité de l’aéroport de Fort McMurray pour en arriver à une alternative. Malheureusement, nous avons été confrontés à une culture du secret et à un manque de transparence à toutes les étapes du processus. Si l’Autorité aéroportuaire a l’intention de privatiser ses services, les travailleurs devraient au moins pouvoir s’attendre à ce que ça se fasse de manière transparente. Or, ce n’est pas ce que nous avons vu jusqu’à présent », dénonce le président de la section locale 1505 du SCFP, Lee Collins.

La privatisation des services de sécurité n’est que le dernier exemple des manœuvres de privatisation entreprises par l’Autorité de l’aéroport de Fort McMurray au cours des derniers mois. En avril dernier, vingt-six employés expérimentés des services de surveillance ont perdu leur emploi au profit de travailleurs de remplacement qui sont économiquement exploités et qui touchent à peine plus que le salaire minimum permis en Alberta

« Il a été maintes fois démontré que la privatisation des services endommage le tissu social des communautés. L’aéroport de Fort McMurray remplace des travailleurs expérimentés et compétents par des gens qu’elle sera en mesure d’exploiter à rabais. Lorsqu’on arrive au bout du processus, on se rend compte que la privatisation coûte davantage aux collectivités. Les marges de profit augmentent, mais les gens qui vivent dans nos communautés sont appauvris. Nous croyons que l’Autorité de l’aéroport devrait y penser par deux fois avant d’éliminer des emplois de qualité pour transformer un investissement public en profit corporatif », soutient la présidente du SCFP en AlbertaMarle Roberts.

Pour en savoir davantage sur les effets à long terme de la privatisation des services en Alberta, nous vous suggérons cet article de 2012 signé par Shamez Walji.

Information: 

Heath Smith
780-484-7644
 306-551-4413