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Calgary – Dans les milieux de travail où règne un sain équilibre des forces, les employeurs et les employés choisissent eux-mêmes leurs représentants à la table des négociations lorsque vient le temps de conclure une nouvelle convention collective. Mais WestJet ne voit pas les choses ainsi.

Selon une offre d’emploi publiée récemment, WestJet souhaite choisir les personnes avec qui elle négociera. « La société veut ainsi faire fi des règles démocratiques et des intérêts des agents de bord, a affirméRicardo Miranda, conseiller syndicat du SCFP.  Et qui appuie WestJet? L ’Association des agents de bord (Flight Attendant Association Board ou FAAB) qui prétend défendre les employés. »

En laissant les agents de bord sans voix ni pouvoir collectif, la compagnie espère que les dés demeureront pipés en sa faveur. WestJet veut non seulement négocier avec les personnes qu’elle aura choisies, mais aussi décider de ce qui sera ou ne sera pas sur la table. Les négociations seront une vraie  mascarade. WestJet veut trouver des employés qui approuveront sans discuter une entente mauvaise pour les agents de bord.

Si les agents de bord de WestJet veulent décider eux-mêmes de leur avenir, ils auront beaucoup plus de chance de réussir en formant leur propre syndicat. « Une campagne de recrutement du SCFP est déjà en cours et nous invitons les agents de bord de WestJet à signer une carte de membre. Parce que lorsque la section locale sera accréditée, WestJet n’aura d’autre choix que d’amorcer des négociations légitimes avec ses employés », a conclu M. Miranda.

Le Syndicat canadien de la fonction publique représente 10 000 agents de bord d’un bout à l’autre du Canada.

www.westjet.scfp.ca


Pour en savoir plus :

Philippe Gagnon
Relations du SCFP avec les médias
613 894-0146
pgagnon@scfp.ca