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« Plutôt que de fermer le site d’enfouissement de Bonfield, le maire devrait être de retour à la table de négociation pour régler une grève qu’il a causée, » affirme le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente 16 employés municipaux de Bonfield en grève depuis le 1er août.  

« Fermer le site d’enfouissement, sans autre endroit pour entreposer les déchets de la collectivité de façon sécuritaire servira non seulement à prolonger inutilement cette grève, mais la situation attire déjà les ours dans notre collectivité et ceci n’est définitivement pas sécuritaire pour nos résidents » dit Steve Boyle, représentant national du SCFP. « Nos membres savent ce qu’il faut pour exploiter le site d’enfouissement de façon sécuritaire pour nos résidents. Et nous voulons régler cette grève afin de nous permettre de desservir la communauté. Mais nous avons toutefois besoin de discuter avec un employeur qui est disposé à régler cette grève. Nous savons aussi que le maire a quitté la ville pour assister à une conférence à Ottawa alors que la collectivité n’a plus de services publics. Il devrait être ici pour essayer de trouver des solutions pour mettre fin à cette grève. » 

« Lorsque le maire et les échevins parlent d’inquiétudes de sécurité comme raisons de fermer le site d’enfouissement, ils exagèrent un peu, » dit M. Boyle. « Comme chefs de file élus de la collectivité, ils devraient être plus inquiets de la sécurité de la collectivité en lien avec la présence des ours fouillant dans les poubelles que préoccupés par leur propre sécurité face au mécontentement des résidents en ce qui a trait aux gestes du maire qui servent à prolonger la grève. »   

« S’ils n’avaient pas annulé les réunions publiques et causé cette grève inutile, ils ne seraient pas dans cette situation » poursuit Steve Boyle. « Le maire et le conseil municipal doivent faire face au public et être tenus responsables de leurs gestes. » 

Steve Boyle a aussi noté que le maire a décidé de fermer le site d’enfouissement après une inspection de sécurité menée par les agents de santé et de sécurité du ministère du Travail. Les travailleurs sont en grève depuis le 1er août dans le but d’obtenir un contrat équitable. En plus de demander des concessions, y compris dans le cadre de projets de sous-traitance des services publics, le maire a menacé d’imposer de nouvelles modalités et conditions forçant les travailleurs à faire la grève pour se défendre. 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

 Steve Boyle, Représentant national du SCFP, 705-662-5975
James Chai, Service des communications du SCFP, 905-739-3999